De nombreux objets connectés pour la maison – et le bureau – ne sont tout simplement pas sécurisés. On ne compte plus les histoires sur les vulnérabilités des objets connectés – particulièrement ceux utilisés à domicile. Bien que certaines aient l’air très tirées par les cheveux – comme cette histoire d’une caméra pour bébé piratée qui répond à la maman – d’autres, comme le botnet Mirai, montrent que les problèmes de sécurité liés aux petits objets peuvent rapidement prendre de l’ampleur. Difficile d’oublier que nombre d’entre eux ne sont pas très sécurisés.
Voyons de plus près ces problèmes de sécurité
Camouflés derrière le plastique lustré de ces appareils connectés tout neufs pour la maison, de nombreux facteurs contribuent pourtant à créer cet environnement à risque. Voici les trois facteurs principaux, mais il en existe d’autres :
- Les mots de passe codés en dur
- Les mots de passe par défaut difficiles à changer
- Les vulnérabilités non corrigées
La balle n’est PAS dans votre camp (mais vous êtes quand même coupable)
Avec un ordinateur à la maison, vous pouvez suivre de bonnes mesures de sécurité. Cela signifie entre autres, avoir installé un antivirus et faire en sorte que toutes vos applications et pilotes soient à jour (voire même utiliser un programme qui s’en charge tout seul. Et puis il y a cet élément important du piratage psychologique, vous en tant qu’utilisateur, ne cliquez pas sur des offres trop alléchantes sur Internet).
Mais avec les objets connectés, impossible de suivre ce genre de précautions. Dans le meilleur des cas, vous pouvez modifier le mot de passe par défaut, mais ça s’arrête là. Le plus souvent, vous ne saurez même pas avec qui votre télé connectée communique et de quoi elle parle. Et ces appareils recueillent un tas de données potentiellement compromettantes sur vous et vos activités. En fait, même si votre caméra de surveillance faisait partie d’une armée internationale de botnets par DDoS, vous ne le sauriez même pas.
SOS, mais qui pouvez-vous appeler ?
Les failles de sécurité de nombreux objets connectés ont lancé le débat sur les moyens des autorités ou des instances de réglementation pour remédier au problème. Aux États-Unis, une loi a été proposée qui obligerait les objets connectés achetés par le gouvernement fédéral à répondre à certaines normes. L’entrée en vigueur de cette loi aurait des répercussions sur la sécurité, car les fabricants devraient faire en sorte que leurs appareils soient plus sécurisés pour les clients du secteur public. Puis, cette certification pourrait également être utilisée pour d’autres types de clients.
Dans l’Union européenne, la Commission européenne dispose de l’AIOTI, l’Alliance for Internet of Things Innovation, un groupe de travail qui souhaiterait que les labels sur les produits – comme ceux utilisés pour présenter les données sur la consommation d’énergie – s’étendent aussi aux objets connectés.
Toutefois, cet autre concept d’autoréglementation ferait encore appel à des organismes de tests indépendants comme l’American Underwriters Laboratories, le German Stiftung Warentest ou l’AFNOR en France.
Il est temps de faire vos propres recherches sur la sécurité
Cependant, toutes ces options n’en sont encore qu’à leurs balbutiements et au moment d’acheter un objet connecté sécurisé, vous êtes encore livré à vous-même. La seule option pratique qui vous soit disponible pour le moment est de faire des recherches pour écarter toute marque ou modèle lié(e) à un problème de sécurité. Vous pouvez également jeter un œil à la liste de Krebsonsecurity des objets considérés comme problématiques. Cependant, cette approche en mode « système D » ne mettra pas au jour les composants génériques d’objets connectés, qui ont été intégrés à un système.
Sécurisez vos connexions à l’aide de SafeThings
S’il est pour l’heure impossible de sécuriser correctement les objets connectés, il est en revanche temps de sécuriser la connexion à la maison et de contrôler ce qui se passe sur votre réseau. C’est ce que nous avons fait avec notre nouveau système SafeThings. SafeThings se situe au niveau de la passerelle de votre connexion Internet privée et, avec l’aide des technologies d’intelligence artificielle et de sécurité cloud d’Avira, identifie qui fait quoi sur votre réseau et recherche toute activité inhabituelle. C’est un peu comme une chatière intelligente pour vos animaux de compagnie électroniques. Et parce qu’il est installé soit au sein du routeur soit via votre FAI, vous n’avez plus besoin de vous soucier des problèmes d’installation.
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