Avec le début de la pandémie et la progression très rapide du virus, de nombreux secteurs ont été très touchés. Outre le personnel de soin qui travaillait en première ligne, de nombreux employés d’autres secteurs ont été obligés de s’adapter à une nouvelle normalité, ou pire, ont été renvoyés.
Le secteur de l’éducation figure parmi les plus affectés par la pandémie, d’après un rapport d’Avira, dans lequel nous avons interrogé un panel représentatif de citoyens de quatre pays : la France, l’Italie, l’Allemagne et les États-Unis.
Les résultats indiquent que la COVID a eu un impact sur le télétravail de 40 % des Français travaillant dans l’éducation.
Lorsqu’on leur demande si la COVID a influencé la façon dont ils utilisaient leurs appareils numériques personnels, 48 % des répondants travaillant dans l’éducation répondent par l’affirmative, avec une utilisation plus fréquente d’abord des smartphones, puis des PC.
Le rapport indique que la COVID a eu un impact sur le télétravail dans ce secteur : 40 % des personnes travaillant dans l’éducation ont désormais davantage recours au travail à distance. Cela n’est toutefois pas étonnant, car les professeurs et instituteurs ont dû enseigner leurs cours sur Zoom ou d’autres plateformes de visioconférence, un changement que l’on a pu observer dans les résultats de cette étude.
49 % des répondants travaillant dans l’éducation déclarent qu’ils souhaitent acheter des technologies supplémentaires pour mieux se préparer à un futur confinement ou de futurs scénarios de télétravail.
De plus, 36 % d’entre eux ont dû adapter leur environnement informatique à domicile depuis le début de la pandémie. Ainsi, 54 % d’entre eux ont acheté un ordinateur ou un nouvel appareil personnel, l’une des proportions les plus élevées tous secteurs confondus.
Dans le même temps, 49 % des répondants travaillant dans l’éducation déclarent qu’ils souhaitent acheter des technologies supplémentaires pour mieux se préparer à un futur confinement ou de futurs scénarios de télétravail. L’appareil cité en premier reste l’ordinateur, par 27 % des répondants.
Si l’on considère les tendances ci-dessus, on peut également mentionner que le passage au télétravail et aux classes virtuelles n’est pas sans danger. La popularité croissante de Zoom a donné des idées à de plus en plus d’acteurs malveillants, qui ont tenté d’exploiter les vulnérabilités de l’application. L’un des plus grands problèmes de sécurité que pose l’application de visioconférence aujourd’hui est ce qu’on appelle le « Zoombombing ». On parle de Zoombombing quand des participants indésirables ou non invités réussissent à accéder à une visioconférence dans le but de l’interrompre ou de la perturber. Les enseignants étaient parmi les professionnels contraints d’adopter la classe virtuelle et nombre d’entre eux n’étaient pas préparés à gérer ce genre de situation.